Ça y est, vous avez bien avancé dans le process de recrutement, vous êtes dans la short-list et vous avez de grandes chances d’être retenu sur ce poste tant convoité. Mais voilà que la responsable des ressources humaines vous pose alors la question tant redoutée : «Quelles sont vos prétentions salariales ? ».
Si vous avez bien préparé cette question et que vous êtes certain de vos arguments, vous ne devriez pas bafouiller en rougissant en entendant cette question, mais vous devriez être capable d’apporter une réponse claire et constructive à votre interlocuteur.
1 # Connaître les prix du marché
Tout d’abord et afin de vous positionner autour du prix qu’a priori un employeur serait prêt à payer pour un certain type de profil, vous devez absolument vous pencher sur l’étude des niveaux de salaires pratiqués sur le marché par ses concurrents.
Pour cela, commencez par éplucher toutes les fiches métiers, les études de rémunérations (Apec, Hays) et surtout les offres d’emploi. Pour ce faire, ne vous contentez pas d’un seul canal. Étudiez plusieurs sites internet : cadre emploi, Apec, Monster, Indeed, Régions job, Pôle Emploi.
Vous devez réaliser votre propre benchmarking pour savoir quel est le tarif généralement proposé pour un professionnel ayant acquis votre niveau d’expertise. Pour chaque annonce que vous aurez retenue, repérez le niveau d’expérience exigée, mais également le périmètre de responsabilité concerné. Vous pourrez ainsi définir plus aisément une fourchette de rémunération réaliste, correspondant aux pratiques du marché.
2 # Définir la valeur de son profil
Par ailleurs, en tant que candidat, votre première responsabilité est d’être capable de quantifier exactement votre valeur. Quand on sait ce qu’on vaut, on est plus à même de fixer un niveau de salaire juste et mérité.
Pour réussir à mener à bien cette analyse et à établir un salaire justifié, commencez déjà par calculer le montant minimum que vous devez toucher pour pouvoir vivre correctement chaque mois, sans être asphyxié. En effet, il ne s’agit pas, non seulement de se brader, mais encore moins d’accepter le premier salaire proposé par l’employeur, sans prendre la peine d’avoir en amont réfléchi à ce dont vous avez réellement besoin dans la vie : loyer, autres charges fixes, voiture, garde de votre enfant, loisirs, épargne minimum etc.
Ainsi, vous proposerez une idée de salaire qui vous permettra de vous rendre tous les matins au travail serein et d’affronter la fin de mois sans boule au ventre. Vous pourrez ainsi vous concentrer sur votre travail et atteindre les objectifs qu’on vous fixera.
La seconde étape de ce travail est de savoir analyser honnêtement votre profil, au regard du marché de l’emploi : qui sont vos concurrents et quel salaire touchent-ils ?
Là encore, ce sont généralement les offres d’emploi qui pourront vous donner un ordre d’idées plus juste du baromètre. À vous de vous situer sur l’échelle : plutôt en bas, plutôt en haut. Et surtout, de définir vos points forts et vos particularités qui pourraient expliquer que vous pensez devoir être payé au-dessus de la moyenne des autres candidats.
À éviter : accepter un salaire nettement en-dessous de la moyenne pratiquée. Sinon, cela sera très difficile pour vous de réussir à le négocier à la hausse avant un très long moment.
3 # Se préparer à négocier
Une fois ces éléments d’informations récoltés, vous devez être fin prêt à négocier.
La première des choses à savoir c’est qu’il faut toujours négocier, d’une manière ou d’une autre, son salaire lors de l’embauche. Pour cela, dès qu’on vous demande le salaire que vous rêvez d’avoir, contentez-vous de communiquer une fourchette de prix. Si vous ne vous exprimez pas et que vous laissez l’employeur décider pour vous, vous vous retrouverez a priori avec le salaire le plus bas de l’échelle.
Pour négocier, préparez vos arguments : les tarifs pratiqués sur le marché ; votre ancien salaire (fiche de paie à l’appui) ; votre valeur ajoutée (avec des preuves tangibles de ce que vous avancez : courbes de croissance, réussites chiffrées, augmentation du nombre de clients) ; la part de variable que vous touchiez auparavant à intégrer dans le nouveau fixe.
Enfin, n’oubliez pas d’être réaliste sur les enjeux du poste et la marge de manœuvre de l’entreprise. Néanmoins, ce dernier élément ne doit surtout pas servir d’argument final pour réussir à vous dévaloriser (le fameux « mais je ne veux pas déstabiliser l’équipe déjà en place »).
Sachez juste que généralement, lorsqu’on change de poste, le gain salarial est de l’ordre de 2 à 5 KE en plus par an, environ.
4 # Savoir patienter
Par ailleurs, avant de refuser une proposition de poste dont le salaire fixe est jugé vraiment trop bas, prenez en compte : les avantages hors fixes, les primes et variables, le treizième mois, la participation, l’intéressement, le type de mutuelle, les tickets restaurants, les RTT, des horaires souples, un respect de l’équilibre vie privée / vie professionnelle.
De plus, si le salaire à l’embauche vous semble néanmoins toujours peu satisfaisant, n’hésitez pas à demander à l’employeur d’inscrire clairement dans votre contrat que vous serez augmenté au bout d’un certain temps de présence (à partir de 6 mois de présence, par exemple, vous aurez un salaire réhaussé de 200 euros brut).
Enfin, toute proposition d’embauche doit être étudiée dans son ensemble, c’est-à-dire qu’il faut absolument laisser le candidat prendre un peu de hauteur pour réfléchir. Parfois, il peut être judicieux d’accepter un emploi avec un salaire en-dessous de ses attentes car les perspectives futures sont attrayantes (de beaux projets variés, du tutorat, de la formation, de nouveaux clients, du réseau, une évolution de carrière certaine, la possibilité de me vendre plus cher dans un an ou deux).
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